Comer un asado, tomamos fernet!

L'Argentine.... j'en ai encore le souffle coupé!

Comment décrire en quelques lignes les émotions, les aventures, les paysages, les découvertes? Impossible! J'essayerai pourtant du mieux que je peux!

Tout d'abord, l'Argentine nous a acceuillit en nous laissant passer les douanes sans encombres. Il a été tellement facile de passer que nous nous sommes demandées si nous avions bien passé les douanes!



Notre premier choc a certainement été budgétaire. Les prix sont vraiment plus hauts en Argentine. Par contre, outre le transport en autobus, il y a toujours des moyens de se débrouiller pour respecter notre budget!

Avant de vous parler des endroits que nous avons visités... parlons du rythme de vie! Si en Bolivie nous avons été plutôt sages et "couche-tôt", l'Argentine nous a presque forcé a suivre son protpre rythme!

Par exemple: On soupe entre 20h00 et 22h00. Aux alentoures de minuit, on prend une bière, un vers de vin (ou plusieurs). Ensuite, vers 2h00 du matin, on sort dans un club jusqu'à ce que le soleil se lève et même un peu plus tard! On se lève donc vers midi, on dîne, fait la sieste, on visite un peu, on prend un maté et ça recommence! Ouff. Quelle vie nous avons menée dans les deux dernières semaines! Rencontre par dessus rencontre. Souper de famille. Pic-Nic sur le bord d'une rivière. Baignade dans des cascades enchanteresses. Siestes à l'ombre d'un arbre. Juste a y repenser j'ai envie de sauter dans le premier train pour l'Argentine!



Autres points à souligner sur l'Argentine: la viande et le vin!
L'Asado.. Miam.
Une des tradition Argentine est d'inviter toute la famille et les amis chez soi, acheter un bon 6 kilos de viande et le faire griller sur la braise avec du sel et du citron. Il en ressort un repas délicieux, une ambiance chaleureuse et des moments inoubliables! Surtout quand le tout est accompagné par du vin!!! Le fameux vin! Nous avons été très heureuses de constater que, si tout est plus cher en Argentine, le vin ne l'est pas! Le litre de vin nous coutait 2$ et même s'il n'était pas du plus grand cru, peu importait car les gens d'ici le boivent avec de la boisson gazeuse! Surprenant, mais très bon finalement.



On prépare le tout!




La première ville que nous avons visitée se nomme Purmamarca. De la route, où le bus nous a laissé, trois kilomètres de marche nous séparent de la petite ville. Nous y avons trouvé un petit hotel charmant. La ville est magnifique, les montagnes de la région font partie du patrimoine naturel de l'Argentine et les couches de couleurs qui les colorent sont très impressionnantes!





Après la première nuit seulement, nous étions amis avec les propriétaires de l'hotel qui nous ont amené voir des match de foot. Nous nous sommes reposées un peu, et avons beaucoup profité de la chaleur et du soleil... il faisait 30 degrés à chaque jour!

Après Purmamarca, Jujuy. Comme nous étions encore très près de la Bolivie, la vie bolivienne, les scènes de marché, les vendeurs itinérants, étaient toujours très présents.

C'est à Jujuy que nous avons recontré nos deux nouveaux amis Christian et Mariano qui nous ont fait découvrir en premier le rythme de vie Argentin. Nous avons passé notre première soirée dans un bar reggea. Le lendemain, nous partions tous les 5 pour une petite rivière où plusieurs familles se regroupent pour cuisiner un asado. Je peux jurer que jamais je n'ai vu, ni mangé, autant de viande en une journée! Incroyable! Nous en avions tellement que nous avons dû donner au moins un kilo de saucisse a un chien errant qui passait par la! C'était son jour de chance!



La dernière ville que nous avons visitée, mon coup de coeur, se nomme Salta.



Très belle ville, c'est pourtant les rencontres que nous y avons fait qui l'on rendue si magique. Nous avons trouvé un hotel familial où nous avons passé une semaine. Les membres de la famille étaient nombreux et très unis. On peut dire que cela nous a fait le plus grand bien que de se sentir en famille pour quelques jours. Chaque soir, avant que les plus jeunes sortent, toute la famille jouait aux cartes jusqu'à minuit passé. Ensuite, presqu'à chaque soir, nous sortions avec les autres clients de l'hotel et les jeunes gens de la famille. Nous avons assisté à un spectacle de musique traditionnelle. Quelle belle surprise. Nous qui ne rafolions pas vraiment de la musique traditionnelle de Bolivie et du Pérou, nous avons bien aimé celle d'Argentine.



Pour le dernier soir, j'ai accompagné un ami, Alfredo, pour l'anniversaire d'un de ses amis. L'ami en question habitait une maison immense! Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas vu une maison de cette taille. Si j'étais un peu gênée au début, les amis m'ont vite mis à l'aise. Toutes les filles papotaient autour de la bédaine d'une de leurs amies qui en est à son huitième mois de grossesse. Quand je suis sorti avec les gars pour acheter plus de bière, ils se sont tous fait un plaisir de m'enseigner les mauvais mots de la place et se sont montrés très appliqués dans l'aprentissage des sacres québécois.
Autour de la table,une guitare circulait. Tous ont chanté, ou plutôt fredonné, Hotel california avec moi... moitié en inventant les paroles, mais ça rendait la chanson encore plus belle!



Le lendemain matin, c'est avec un "moton" dans la gorge que nous avons dit au revoir à nos amis. Si je devais qualifier notre petite expédition en Argentine par un mot, ça serait certainement: rencontre ou amitité. Il est tellement étrange de rencontrer des gens qui pourraient être vos meilleurs amis et ensuite les quitter parce que la géogrpahie et le temps ne peuvent vous laisser développer votre amité plus longtemps... Heureusement, il est possible que nous revoyons Alfredo et Nahuel à la Paz dans deux semaines! Ojala!



Nous sommes de nouveau à La Paz et commencons sérieusement à préparer notre Noel, malgré la chaleur!


Ma nouvelle passion: le Charrango!

Potosi, Sucre y Tarija

La Bolivie... comme Corinne le dit si bien "C'est Bo La Vie"!

Durant les derniers jours nous avons fait le tour de trois villes magnifiques. Premièrement Potosi.
J'avais très hâte de visiter cette ville historique. Anciennement très riche grâce à sa généreuse mine d'argent, la ville a perdu énormément de sa richesse au cours du dernier siècle.

En arrivant dans la ville, nous avons commis l'erreur de louer une chambre dans un bel hotel assez économique malgré le fait que le propriétaire nous ait informé de la présence d'un groupe de jeunes assez fêtards... Un bal de finissant! Nous n'avons pas vraiment dormi!

Potosi nous a charmé avec sa place centrale magnifique, ses personnes agées occupées à regarder les heures passer tranquilement sur un banc ou assis sur les marches de l'église. En nous perdant un peu dans la ville, nous avons fait la découverte inattendu d'un mirador surplombant la ville. Au sommet: un restaurant tournant nous attendait et le spaguetti au formage y était délicieux! Autre découverte culinaire: les Salteñas.. qui se mangent au déjeuner!

Nous avons également eu la surprise d'apprendre que nous tombions en plein dans les festivités du 200ième anniversaire de la libération de la ville.

Des danceuses lors du défilé

Pour célébrer: parades ultra-colorées, musique traditionnelles, beaucoup de boissons... et encore beaucoup de boisson. Pour la fin de la parade, vers 10h00, la majorité des défilants marchaient plutôt croche et chantaient un peu trop fort pour nous laisser douter de leur état de sobriété. Le tout était charmant et très sympathique. Les gens semblaient très heureux que des toursites prennent part à leur célébration.

Moi et Corinne très heureuses d'être présentes pour cette belle fête!


Après quelques jours, nous nous sommes dirigées vers Sucre.

Ville assez touristique. Le centre était vraiment impressionnant.
Des bâtiments blancs et immenses, des statues imposantes: une richesse déroutante. Nous avons dû chercher un hotel loin du centre, car tous les hotels centraux que nous avons visités étaient hors budget pour nous. Ceci a eu comme avantage que nous avons également vu le côté plus modeste de Sucre.

La première journée, en croisant un théâtre, nous avons eu la folle idée de nous acheter un billet pour la prochaine pièce. Nous avons donc assité à une comédie très "latino-américaine" jouée par des jeunes d'à peu près notre âge. Les blagues étaient grosses, un peu vulgaires, mais l'ambiance familiale était tellement sympathique que le momemnt fut très agréable.


À notre sortie du théâtre, nous avons trouvé la chocolatrie la plus luxueuse que nous ayons jamais vu! Nous nous sommes payées un petit chocolat simplement pour le plaisir de s'asseoir dans les fauteuils rembourrés et de pouvoir utiliser les toilettes royales de l'établissement! Moment émouvant!

Le musée d'histoire nous a aussi beaucoup impressionné avec ses livres en latin que nous pouvions consulter à notre guise... Le genre de livre qui sont sous-verre et surveillés par des gardes et des lasers à Montréal!


La richesse de la ville nous a plu par moment, quand nous cherchions un bon restaurant, une bonne pizza, etc. Par contre, elle nous a aussi choqué. Jamais nous n'avions vu autant d'enfants quêtant dans la rue. Des jeunes riches reviennent du collège en unifomre-cravate alors qu'une mère autochtone alaite son bébé dans la rue en nous tendant une main vide qu'elle veut qu'on garnisse de monnaie. Déchirant!
Les contrastes nous ont démontré beaucoup plus clairement la pauvreté en Bolivie. Dans des villes plutôt pauvres, nous commencions à nous habituer à une pauvreté omniprésente.
Pauvreté que l'on pourrait qualifier de générale et à peu près égale entre tous. Par contre, ici, c'est différent! Si Sucre semblait riche, nous n'avons pas de misère a croire que les alentours, la campagne, vit dans une pauvreté absurde.

Après Sucre: Tarija!
Nous sentons déjà l'approche de l'Argentine.
Le dulce de leche et l'asado sont présents dans tout les menus. Les gens ont la peau plus pâle aussi. Le climat est vraiment agréable.
Un véritable mois de Juillet! Dès la première journée nous avons visité le marché centrale. En y dînant, nous nous sommes faites inviter à boire une bouteille de vin par un homme d'une soixantaine d'années. La chose a bien fait rire toutes les mamachas et les autres clients du stand. La propriétaire ne cessait de passer en arrière de lui (il est venu s'asseoir avec nous) et lui donnait des taloches en arrière de la tête pour qu'il se comporte bien. Finalement, il nous acheté une deuxième bouteille.
L'après-midi fut des plus comiques!

Tarija est une très belle ville également, nous y avons visité un des innombrables vignoble faisant la fierté de la région. Bien que je ne m'y connaisse en rien, le vin m'a semblé plutôt bon. Fait amusant: Ici, le vin se boit mélangé avec du Coke ou du 7Up.

Nous avons également fait la découverte d'une cascade magnifique ou les familles viennent se reposer la fin de semaine en faisait griller de la viande sur un feu et en écoutant les jeunes chanter des chansons d'amour autour d'un guitariste. Je vous le jure, encore mieux que le parc Angrignon!!!


En général, nos rencontres et nos visites nous ont comblées de bonheur. Les femmes surtout!!!! Plusieurs rencontres avec des femmes affirmées et fortes qui n'ont pas peur de parler, de rire,de faire les premiers pas en venant nous parler. Des perles rares! Les hommes aussi sont agréablement surprenants. Contrairement à nos expériences passées, nous pouvons marcher dans la rue sans se faire siffler, etc. Jusqu'ici, la Bolivie nous fournit des coups de coeur à chaque endroit qu'elle nous présente.

Demain, nous partons pour l'Argentine ou nous passerons seulement quelques jours afin d'être de retour pour notre Noel à La Paz!

Jardin d'Éden

Ça y est! Nous l'avons trouvé!!! Le Paradis Terrestre n'est plus mythique pour nous. Nous avons passé la dernière semaine à nous émerveiller de sa splendeur, de son calme et de ses habitants.



Sorata. C'est le nom que nous donnons maintenant au Paradis.
Petite ville dans un creux de montagnes toujours ensoleillé, la très petite ville est réputé pour son calme et la beauté des paysages qui l'entourent. Seulement à trois heures de La Paz, nous avions bien hâte de voir à quoi ressemblait cette petite bourguade. Dès le premier soir, nous avons été agréablement surprises. La première auberge que nous avons visité offait des chambres vraiment économiques dans une ancienne demeure colonial magnifique... vue sur la ville, accès à une terrase, salle de cinéma gratuite! Nous avons profité de la ville pendant la première journée.
Petite ville très sympathique, mais nous aurions voulu être plus loin du centre de la ville.

C'est à ce moment qu'est apparu notre premier ange, Javier. Un artisan qui passait dans la rue et qui nous a invité à son auberge pour le dîner. Pourquoi pas? Nous l'avons suivit pendant 20 minutes environs. Descendant des côtes très en pentes... mais où allons nous? Nous quittons la route pour emprunter un sentier terreux dans la forêt...
C'est là que nous l'avon vue.. La Casa de David. Vielle bâtisse de plus de 200 ans, bordand la rivière, entourée de montagnes immenses, perdue dans une végétation luxuriante et par dessus le marché pleine de gens souriants.



Dês que nous sommes arrivés nous nou sommes dites que c'était exactement le lieu que nous cherchions en venant à Sorata! Ici, rien d'autre à faire que de lire, se baigner, dormir, se reposer, réfléchir, relaxer...
L'auberge acceuillait déjà une dizaine de jeunes gens venus d'Argentine, du Chili et de Colombie. Tous étaitent des artisants venues à Sorata pour refaire leur stock d'artisanat en écoutant les oiseaux chanter et la rivière couler.



Nous sommes rapidement devenus amies avec tout le monde et avons décidé que, dès le lendemain, nous descendions à La casa de David pour passer notre séjour avec eux.

La semaine que nous y avons apsser à été magique. Au lieu de louer une chambre pour les trois, David nous a permis de louer une petite maison sur son terrain. Résultat; nous avons loger dans notre propre maison pendant une semaine... au cout de 6$ par jour pour les trois...!





Nous nous levions assez tôt le matin car le soleil illuminait la maison dès 7h00 et car le coq commencait alors ses vocalises. Nous allions ensuite nous laver dans la rivière. L'eau gelée nous coupait le souffle, mais pas autant que la vue que nous avions sur les sommets enneigés tout autour.



Pour le reste de la journée, nous discutions ou jouions de la guitare avec nos amis artesanos. Nous avons rapidement appris à faire plusieurs chose avec eux.. des attrapeurs de rêve, du macramé, travailler le fil de fer. Nous montons en ce moment même un stock de bracelet que nous vendrons en Argentine.



Pour les repas, nous cuisinions tous ensemble en riant de nos différents accents. Une fois par trois jours, nous montions au village pour acheter de la nourriture, de la bière et du vin. Il faut dire que la monter jusqu'au village est éprouvante! Une demi-heure de montée seulement, mais sur une pente à 45 degré tout le temps! Peu importe, nous avions tout ce qu'il faut pour être heureuses en bas, à la rivière!

Avant-hier, nous avons quitté notre petite maison et nos amis pour revenir en ville à La Paz. Mini-choc! La ville semble tellement bruyante tout à coup. Tout va vite ici! Nous avons échangé nos courriels avec nos nouveaux amis et espérons que nous nous recroiserons bientôt.. en Argentine peut-être!

Une chose est certaine, nous ferons connaître à nos invités du Temps des Fêtes (Ma mamita et David) ce lieu magique qu'est Sorata!

Notre quatrième colocs!

La Paz : bloc culturel

Avant de vous parler de La Paz, je dois vous annoncer une grande nouvelle!
Contrairement à ce que je m'attendais, je ne passerai pas Noêl loin de ma famille.... puisque le cadeau de Noel que ma marraine, ma bonne fée, m'offre, est une visite de ma mère!!!! Je pourrai donc passer les temps des fête avec ma petite maman d'amour et lui faire découvrir ce coins de pays que j'aime tant!
Merci mille fois Julie!



Est-ce le hasard, la chance ou est-ce simplement que la Paz est une ville ayant une vie culturelle particulièrement riche?

Notre première semaine ici, dans la capitale de la Bolivie, a été des plus divertissante et enrichissante. Nous avons été surprises à notre arrivé par la richesse de la ville. Si les périféries, que nous avons traversées en bus, paraissaient très pauvres, le centre-ville nous a parfois parut semblable à Montréal. Contrairement à ce que nous nous étions faites dire, le ville nous a semblée magnifique, avec plusieurs édifices coloniaux ou plus récent valant le détour. Le centre-ville est bonder jour et nuit et s'y mélangent dans la foule : hommes d'affaires, mamachas, universitaires, petite familles en promenade, toursites et boliviens en général.



Durant nos journées, nous nous sommes surtout promenées dans la ville à la recherche de petits coins magiques (nous en avons trouvé une multitudes!) Pour nos soirées,nous nous sommes payés quelques petits luxes.... à des prix ridicules!

Le premier soir, nous nous sommes payer une soirée cinéma! Il y avait déjà un bon bout de temps que nous n'avion pas regardé même seulement la télévision!
Le film de notre choix à été Mange Prix Aime. Un film américain tiré d'un livre américain également. J'étais tellement exité d'être au cinéma que je ne me crois pas pouvoir être une bonne critique... il m'a parut exellent et j'en suis sortie avec l'envie de me lançer dans la méditation et l'ésotérisme!

Le deuxième soir, je crois pouvoir dire que nous avons monté un échelons en temre de culture... nous nous sommes payées des billets pour aller voir l'orchestre symphonique de la Paz qui interprétait le requiem de Mozart!
Pour l'occasion, nous avions mis nos plus beau vêtement... ceux qui étaient propres!
Malgré nos efforts, à notre arrivé, nous étions tout de même les plus colorées et les moins chic de la place. Les hommes étaient en complet et les femmes en habit de soirée et en robes... Disons que nos foulards de laines tricotés à main sonnaient faux. Toujours est-il que la musique était enlevante et que notre soirée fut magique! Surtout que l'entré nous a coûter moins que 2$ canadien. L'orchestre était accompagné par une choral d'au moins 100 chanteurs et 4 solistes qui se chargeaient de l'opéra.




Pour le troisième soir, moi et Camille sommes allées à la cinématèque de LaPaz. Durant la journée, moi et Corinne étions tombées sur les bureaux de l'Alliance Française. Cet organisme, qu'on retrouve dans presque tout les pays d'Amérique du Sud, organise plusieurs évènements culturels tout au long de l'année. Ce mois çi, l'Alliance Française organisait les jeudi du cinéma français. Donc, comme nous étions jeudi, nous avons dédidé de nous payer un autre cinéma. Au menu : Le dernier métro, 1980. Avec Gérard Depardieu et Catherine Deneuve. Un film de François Truffaut. Youpi! Du cinéma en Français!
Avant d'arriver, nous croyons que le film serait diffusé sur un petit écran style diaporama dans une salle communautaire.
Qui peut bien venir voir du ciné en Français à LaPaz?
Surprise! On se serait cru dans un ONF en version 5 fois plus grande. Tout les clients semblaient avoir magasinés leur garde-robe au Salon de Métiers d'Art! Encore une fois.... on sortait un peu du cadre. Le film était exellent et nous avons bien rit de voir gérard Depardieu si jeune!

Pour le dernier soir, nous avons eu droit au point culminant de notre semaine ici! Nous avions acheté en début de semaine des bilets pour un spectacle de musique traditionnel dans un amphithéâtre à air libre. Avant hier, en après-midi, nous n'avion aucune idée de qui étaient Kala Marka!

En après-midi, hier, nous avons eu la chance de rencontrer des amis qui nous ont éclairé sur le sujet.
Alors que nous étions en train de relaxer tranquillement dans un parc, un groupe de jeunes de notre âge s'est approché et, après 5 minutes, nous étions tous amis. Le groupe étaient en fait des étudiants en dernière année de médecine dentaire qui venait de finir leurs cours de la journée. C'est autour d'un nouveau cocktail (vin rouge-orangeade) que nous avons passé l'après-midi a rigoler. Ils nous ont appris que le groupe Kala Marka est probablement le groupe bolivien le plus connus... Ils chantent pour la Pacha mama, le respect de la terre, le respect culturel et la fièreté autochtone. Wow, l'équivalent de tryo en bolivien!



Le spectacle a duré 3 heures complètes et a été franchement enlevant! La foule était génial! Dès la première chançons tous étaitent debout et sautaient, dansaient et chantaient. Nous avons aussi noté que la foule était très hétéroclyte. Aux Mamachas se mêlaient des rockeurs, des familles,etc. Du Côté musiciale, le groupe était exellent. Charango, flûte de pan.. tout les instruemnts traditionnels y étaient! Nous avons même eu droit à des feux d'artifices et des danses traditionnelles!

Outre la musique qui était très bonne, nous aovns été émues par les revendications du groupe et son engagement. La plus part des chansons étaient chantées en Aymara et plusieurs chançons dénoncaient la perte de culture ou encore célébrait les divinités traditionnels. Une des chanson était même dédiée à la Coca ( plante ultra importante pour la culture Aymara et la culture Quechua). Le chanteur à commencé la chanson en disant; la coca n'est pas une drogue! En ce moment, plusieurs manifestations se déroulent en Bolivie et au Pérou car les gouvernement veulent illégaliser la culture de la coca.



La place de la culture autochtone dans le spectacle était impressionnate! Ce n'est pas au Québec ou une telle fête serait céléber en l'honneur des tradtitions autochtones. Ici, l'identité autochtone m'a semblé plus forte et plus définie que l'identité des boliviens non-autochtones. Comme il était beau de voir tout ces jeunes et ces moins jeunes danser sur leur musique traditionnel, en langue traditionnelle, en brandissant des drapeaux divers et colorés. Jamais, sauf peut-être dans quelques saint-jean, je n'avais sentie une telle fièrté culturelle! Comment ne pas tomber amoureuse d'un peuple qui est amoureux de lui-même? C'est, je crois, impossible!



Outre notre section culturel, la Paz nous a comblé sur plusieurs niveau. Nous avons trouvé un resto Libanais plus que délicieux, l'artisanat abonde à tous les coins de rues, les gens sont géniaux et les femmes sont épanouies et ont du caractère! Nous avons rencontré des gens merveilleux à chaque jours!

Nous partons bientôt pour les montagnes, où nous pouront relaxer et méditer un peu! On s'en reparle!

...
Je suis très contente de vous montrer un érable et un restaurant qui s'appel le castor! :)

Bolivie!

Nous avons laissé avec le Pérou il y quelque jours à la frontière entre Puno et Copacabana. Les trois mois que nous avons passé au Pérou ont été plus que magiques! Ce pays fascinant semble encore regorger de secrets à découvrir et de rencontre à nous offrir... Toute fois, il est temps de changer le décort!



Nous avons passé la frontière en autobus avec plusieurs touristes qui se dirigesaient comme nous vers Copacabana, Bolivie. À l'arrivé au Douane Péruvienne, moi et Corinne avons eu une surprise plutôt désagráble... Au lieu de visa de 90 jours que nous croyons avoir, le douanier nous a annoncé que notre visa n'était que de 60 jours!!! Donc expiré depuis exactement 32 jours! Nous avons donc du courrir jusqu'à la ville Péruvienne la plus proche pour payer une amande de 32$ ( 1$ par jour) et revenir pour ratraper notre bus jusqu'à Copacabana!

Nous trouvions étrange moi et Co que notre Visa n'ait été que de 60 jours... nous savions pourtant pertinement que nous allions passer trois mois au Pérou quand nous avons passé les douanes. Nous aovns eu notre réponse du côté des douanes Boliviennes...
Quand le douanier Bolivien m'a demandé combien de jours je comptais rester, j'ai dis clairement 90! Il m'a regarder avec un sourpris, m'a dis; c'est beaucoup ca, je te met plutôt 60!
-NON!!!! Je veux vraiment 90! C'est mon droit non?
.... moment de réfelxion .....
-Oui, oui, c'est bon je te met 90... tu dois avoir une petit ami bolivien pour vouloir rester aussi longtemps, non (clin d'oeil macho)?

Finalment on l'a eu, mais une chance que l'on portait attention cette fois!
De retour sur la route, on se rend compte que, comme nous avions du faire des démarches plus longues pour payer l'amande, notre bus ne nous avait pas attendu! Il était partit pour Copacabana avec Camille. Nous sommes donc montées dans un autre bus de touristes et avons finis le trajet debout sous les regards curieux.

Copacabana



Comme première ville de la Bolivie, Copacabana ne nous a pas décus. Touristique, la ville garde néanmoins un chamre traditionnel impressionnant et offre de multiples possiblités d'activités. Nous sommes montées au sommet du Cerro pour apprécier la vue sur le lac Titicaca côté bolivien: magnifique! De l'eau à perte de vue. Turquoise par endrois, bleu foncé par ailleur! Nous nous sommes également permis une sortie en chaloupe avec nos amis Adam, Miguel et Cosmas.





Il faut dire que les prix en Bolivie sont vraiment ridicules. Hourra! Nous avons payé 1.20$ par nuit pour notre hôtel, très propre et douillet! La nourriture aussi ne coûte presque rien, ça fait du bien au budget!



En tout, nous avons passer quelques 4-5 jours à Copacabana. Les différences avec le Pérou y sont nombreuses, mais subtiles. Nous avons essayé les bières boliviennes, avons apprécié les jupes ultras colorées et brillantes des mamachas boliviennes, avons découvert l'artisanat bolivien (notre porte-feuille en souffira certainement!) et nous aovns aussi remarqué plus de pauvreté.
En entrant dans La Paz ce matin, nous avons vu plusieurs enfants demandant de l'argent dans le rue. En générale, les gens semblent un peu plus pauvre qu'au Pérou. Ce n'est qu'un début pour nous en Bolivie, mais nous avons déjà pu en faire la constatation. Cette aspect plus sera probablement un défi a surmonter pour nous. On finit par se sentir coupable de venir d'ailleur quand la vie ici semble si difficile pour certains...

Nous avons déjà fait de très belles rencontres! Entre autres, nous avons rencontrés 5 éducatrices de garderie qui vivent à La Paz et qui nous ont offert de venir visiter leur centre cette semaine! Nous avons très hâte de les revoir!



Nous passerons les prochains jours à explorer cette nouvelle capitale qui nous semble immense et mystérieuse: La Paz



Un petit cadeau pour ma maman qui doit s'ennuyer de ma présence dans la maison :)
On garde nos habitudes de rangemant même ici...


hihihi!

Halloween à Puno suivit du Titicaca

Depuis longtemps, nous attendions Halloween sans savoir à quoi nous attendre. Il faut dire que Puno est reconnue pour son aspect très traditionnel. Qu'en est-il des fêtes que nous célébrons commercialement chez nous? Au matin du 31 octobre, très peu de signes nous laissaient entrevoir un Halloween comme nous les connaissons. Quelques commerces vendaient bien des déguisements, mais aucune décoration ne venait décorer les rues et les maisons.

Vers 4h00 pm pourtant... nous avons eu la très agréable surprise de voir une multitude de petites sorcières, de petits fantômes et autres petits monstres envahirent les rues commercantes accompagnés de leur parents. L'Halloween ici, ne se fête pas dans les cartiers résidentiels... elle se célèbre dans le centre ville. Les commercents distribuent des bonbons aux enfants et ceux-ci courent de tienda en tienda en pressant leurs parents... tout comme chez nous! Un peu plus tard vers 9 heures, les infirmières en mini-jupes, les lapines, les vampire séducteurs et compagnie (bref les plus vieux) sortent de chez eux et envahissent les discotèques! C'est au son de la salsa et avec quelques bières qu'ils célèbrent cette fête très peu typique, mais grandement appréciée!

de notre côté, vu notre budget restreint, le choix des costumes était limité... Toute fois, grâce à notre inspiratrice Fanny, nous avons eux l'idée d'organiser un toga party dans l'aubrege où nous logeons.



Avec notre ami Adam (anglais), Cosmas (californien) et Miguel (péruvien) nous avons cambriolés nos lits de leur draps et nous sommes déguisés en romains! Nous avons surtout ris un bon coup. Le souper a été préparé en français, en anglais et en espagnole... nous avions achetés des grapes de raisins pour jouer aux césars....



Pendant le souper, un groupe de petits monstres a fait intrusion dans l'hotel pour nous quémander des bonbons! sa grouillait de partout! Comme nous n'en n'avions pas, nous leurs avons donnés quelques raisins et des galettes sèches... rien de bien exitant, mais nous avons partagé une danse de groupe des plus amusantes! Par la suite, nous sommes sortis dans les discotèques (les garçons portait encore leurs toges) et nous avons danser un bon coup!!! Quelle soirée!





Le lendemain, c'est à 7 am que nous nous sommes levées pour partir en bateau sur les îles du Lac Titicaca. Les premières que nous avons visitées sont les îles Uros. Probablement les plus connues du laac, elles sont faites entièrement de pailles et acceuillent une population qui vit encore de facon très traditionnelle. Tout sur ces îles est en pailles! Ce qui amène donc les îles à flotter!



Sur chaque îles vit 6-7 familles dans des petites cabanes....en pailles. La visites fut très intéressante, le guide nous expliquait comment font pour vivre les gens sur un si petit territoire et avec si peu de resources... toutefois, l'aspect touristique était plus qu'omniprésent...l'autenticité des informtions que nous avons reçues est à questionner. D'autant plus que certain péruvien de Puno prétendent que les habitant d'Uros ne vivent sur l'îles que le jour pour le bon plaisir des caméras de touristes.... On ne sait trop quoi penser!



Toujours est-il que les ancêtres des habitants actuels vivaient très certainement comme nous l'a décris le guide et cela est TRÈS impressionnant... d'autant plus que la paysage est magnifique!

Après une heure sur les Uros, nous sommes partis pour Amantani.


île assez grande ou vivent 4000 personnes, Amantani est un endroit des plus tranquile. Il n'existe aucun véhicule motoriser sur l'île! Tous se déplacent à pied! Pour loger, nous avons été acceuillies par une famille local. Ils nous ont préparé de la bonne soupe de patate: délicieuse!!!!



En soirée, le enfants nous ont habillés avec le costume traditionnel et nous ont accompagné à une fête... là, se trouvaient tout les touristes qui dormaient sur l'île le soir même. Tous habillés en mamchas et papachos, nous avons dansés au son de la musique traditionnel avec les enfants, les señoras et les señor du village! moment très agréable!


Le plus impressionant, par contre, fut la marche de retour à la maison... jamais de ma vie je n'avais vu un ciel si étoilé! L'obscurité du ciel était parsmée d'étoiles de toutes les grosseures lui donnant un aspect irréel, magique, féérique, hallucinant!



Au levé, nous avons eu droit à de délicieuses crêpes et nous sommes ensuite parties pour l'île de Taquile. Semblable à Amantani, nous avons monté la montagne principale jusqu'à la place d'arme. La vue était époustouflante. on se serait cru en méditerranée: ciel bleu éclatant,eau turquoise, montagnes dignes de Manon Des sources! Après avoir goûté à la truite local, nous sommes reparties vers Puno.
Nous y sommes toujours! Demain ( le 4 novembre) sera la 342ième fête de Puno et apparement, il ne faut pas manquer cela!

 bientôt en Bolivie!!!