lundi 26 juillet 2010

Quelle soirée

Nous voiçi avec un des 3 groupes de la garderie et les animatrices




Toujours à Pascuales, nous commençons à avoir une petite routine.
Nous connaissons la famille, l,entourage, le nom des animaux de compangies des voisins... Plusieurs personnes que nous ne conaissons pas nous saluent dans la rue comme des copains de longue date.

Avant-hier soir, jai eu droit à une autre expérience pratique sur le rythme latin.
Arriver chez moi vers 5h30 aprèsune journée à la garderie, moi et mes deux soeurs nous changeons en vitesse pour nous rendre au spectacle de danse de notre cousine de 15 ans. Le spectacle commence à 6 heures!!! On se dépèche comme on peut, mais pour etre présentable, mes soeurs doivent passer par la douche, le séchoir, le maquillage, les talons hauts, le vernis à ongle, etc... Bref nous partons de la mainson à 6h30!

Le taxi nous dépose devant un maison. Intriguée, je demande ou nous sommes. On me répond que nous allons rejoindre la cousine en question. Toujours chez elle? Eh oui! Nous rentrons la maison pour trouver toutes les cousines et les voisines du coin entrain de peigner la pauvre cousine qui sort à peine de la douche! Il est 7h00. Une fois que tout le monde s,est remaquillé, repeigneé, etc; nous desendons dans la rue prendre un taxi en vitesse. 7h30. Nous sommes 6 adultes, une adolescente et un enfants 8 ans. Un taxi s,arrète. Comme nous sommes pressés, pas le temps d,en attendre un deuxième! c,est donc à 8 passagers et un chauffeur que nous faisons le trajet de la maison jusqu,à l,école. On arrive à 8h00. La cousine arrive pile pour sa représentation! fiou... qu,elle course!

à retenir; Le temps ici est variable et, si parfois on a l,impression qu-il est figer dans l,espace, à d,autre moment il file comme le vent et est insaisissable.

Comme il était impressionnant de voir toutes ces femmes s,entraider pour se mettre belle. J,ai l,impression d,avoir assité à un moment privilégier ou plusieurs femmes vivant seules dans le cloitre de leurs maisons respectives se sont retrouvées pour rire comme des gamines et partager un instant de joie, d,amitier, de partage.

mercredi 21 juillet 2010

Garderie et Femme





5h15 AM.
Le chant des coqs sur le toit et dans la coure m'annoncent la venue d'un nouveau jour dans Pascuales. Après m'être réveillée, je sors de sous mon voile : protection contre tout les monstres qui peuplent les nuits équatoriennes ; maringouins et autres...

À 8 heures, les enfants arrivent à la garderie. Certain souriants, d'autres moins. Peu importe, les animatrices, de véritables fées, ont vite fait de faire sourire tout le monde. Les activités commencent. Les cris de joies, les batailles et l'imaginaire sont au rendez-vous.

La plupart des enfants ici sont issus de familles en difficultées. Beaucoup de familles sont composées de mères célibataires et de leurs enfants. La garderie c'est donnée le but suivant: permettre à des mères monoparentales de pouvoir travailler. Comme elles sont forte, ces mères seules qui ont laissé mari et famille pour diverses raisons. Elles ont parfois été battue, certaine le sont encore.

Parlons de force et de femme.
Une chose nous frappe ici, moi et Andréann.
Les femmes vivent des épreuves atrocement difficiles et elles les surmontent.
La preuve, elle sont là pour nous en parler, d'ailleur souvent avec le sourir. Comme elles nous l'ont dit: on cache notre souffrance avec des sourrires.

Pourtant, malgré leurs forces immenses, les femmes n'ont jamais confiance en elle.
Et je crois pouvoir généraliser sans exagérer.

Est-ce le machisme qui fait que ses femmes se sentent continuellement inférieures...
Les hommes, sans exeption connue à ce jour, donnent des ordres, se plaignent sans cesse et ne font rien de domestique sinon critiquer leurs épouses.
À croire que c'est le sport local.

Impossible de montrer à tricoter à ma mère, reine des fourneaux et de la dextériter à mes yeux, car elle se dit trop empotée pour cette pratique artisanale pourtant fort simple.

Pour rajouter une critique à celles de leur maris, elle ont la peau couleur café.
Toutes les publicités ici représentent des femmes blanches, aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Dois-je vous dire que personne ici n'a les yeux bleu?!
Doit-on se surprendre plus tard quand, dans la rue, une étrangère nous aborde en nous disant: si j'avais ta peau, tes cheveux et tes yeux, tout serait parfait dans ma vie!

On a parfois cette impression, peut-être fausse, que quelqu'un quelque part a avantage à ce que la machisme perdure.
Si les femmes d'ici connaissaient leur force, comme leur pouvoir pourrait être grand dans ce petit pays!

mercredi 14 juillet 2010

Pascuales

Nous voici de nouveau dans Guayaquil.
Après d'eprouvantes vacances sur la cote, l'attente vaine pour un soleil pale et timide ainsi que des caprices intestinaux désagréables, nous étions heureuse de nous retrouver dans du déjà-vu.

Pour les trois prochaine semaines, nous travaillerons dans une garderie éducative tenue par des religieuses québ´coises dans un cartier difficile de Guayaquil.

À notre arrivé au terminal de bus, Angela et Robert, que nous ne connaissions pas, nous attendaient avec les bras ouvert, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Tandis que nous roulions avec eux dans Guayaquil, un sentiment, une émotion nous prends au ventre à peu près en même temps; de retour chez nous! Étrange comme cette ville bruyante et poussiéreuse nous semble en ce moment familière et hospitalière. Nous connaissons des rues, quelques commerces, des viages aussi.

Nous sommes ensuite allée rencontrer les soeurs ; 2 saintes comme il ne s'en fait plus. Un tirage au sort m'envoie chez la famille d'Angela et Andréann chez Zoila.

Ma nouvelle famille est plus qu'extraordinaire! S'il y a des gens avec qui on se sent tout de suite à l'aise, ils en font parties. Souriants, moqueurs, blagueurs, ouverts d'esprit et éveillés. Malheureusement, toutes les familles ici ne sont pas aussi belles. Chaque matin, des cris d'enfants et des "claques" montent de chez les voisins et viennent agresser mes cordes sensibles.

Ma mama Betita prend très au sérieux toutes mes questions et a déjà entrepris mon apprentissage culinaire et musical. Son Époux est le comique du cartier, mais un dentier trop grand m'empêche d'apprécier ses blagues à leurs meilleurs. Monica, avocate a 27 ans, a déjà participer a mon intégration latino au moyen d'une manucure et d'une pédicure. Dès le premier soir, Angela, Choclo et Monica nous ont sortis dans Guayaquil. Dimanche, le famille élargie et les voisins sont venus se présenter. Les voisines ont demander a voir des photos de canadiens via facebook. Danick et Maxime, mes cousins, ont fait grande impression!

Étrange que le simple fait de retrouver une ambiance familiale comme la mienne me redonne des ailes!

Pascuales: Pascuales n'est pas un bidon-ville à proprement parler. On peut dire que c'est plutôt une banlieue difficile. Des bidons-villes se sont développés à l'intérieur de Pascuales. Ainsi, il y a des coins plus riches dans pascuales autant que des coins beaucoup plus pauvres. Comme nous sommes sous la responsabilité des Soeurs de la miséricordes, elles nous ont placées dans des familles qu'elles connaissaient bien qui vivent dans les coins plus aisés de Pascuales. Attention! Les coins plus aisés ne sont riches en rien. La richesse ici c'est de pouvoir manger trois fois par jours, avoir un toit, parfois des fenêtrse, une rue semi-pavée et qui sait, peut-être même un travail.... Par exemple, les enfatns de la garderie vienent de familles pauvres de Pascuales. Les parents sont presque uniquement des mères mono-parentales qui travaillenent à l'exrérieur de Pascuales. Parfois, la seules nourriture que les enfants mangent dans la journée est celle servit par les animatrices de la garderie: deux collation et un dîner.

Aussi, certains ce demandent comment se fait-il qu'une avocate vive dans un cartier si peu aisé! 2 raisons majeures. Premièrement, le salaire d'une avocate ne permet pas de payer une maison, un logement,ce qu'il fait pour vivre seule. Deuxièmement, il est impensable pour une femme seule de quitter la maison de ses parents si ce n'est pas pour vivre avec un mari, un amoureux sérieux ou un cousin. Comme on nous l'a expliqué, ici les femmes sont à charge toutes leurs vie. Sous la charge de leurs parents et ensuite de leurs maris ou de leurs frères.

Imaginez la réaction des gens quand ils aprennent que deux jeunnes filles non-mariées de 19 ans voyagent seules aussi loins de leurs parents! On peut dire que cela sucite beaucoup de questionnements, d'échanges et de discussions!

vendredi 2 juillet 2010

Rencontre au sommet




Imaginez,

Moi et Andréann allongées sur la plage d'Olón par un après-midi nuageux.
Nous qui avions l'intention de bronzer un peu, nous voilà contraintes de lire sagement sous les nuages.
Tout à coup, un hélicopthère attérit à quelques 100 mètres de nous.
Nous nous approchons, curieuses. En descant: 7 militaires aux airs sérieux.
Tout Olón est sur la plage. Les gens contemplent l'immense machine qui a envahit leur quotiditent habituellement sans vartiations.
Après quelques minutes, nous réalisons que les militaires nous regardent drôlement et semblent se placer de façon stratégique autour de nous. Nous sommes encerclée!!!
Malaise. Avons-nous l'air menacantes, j'en doute beaucoup...
Finalement, l'un deux s'approche et nous demande d'où nous venons, si nous sommes seules ici, si nous avons des amoureux, etc... est-ce que nous voulons des enfants...
Imaginez moi et Andréann essayant de ravaler notre fou-rire en réalisant que l'on se fait draguer par des militaires armés de mitraillettes.
Après notre brin de conversation et l'échange (presque forcé) de nos courriers électronique, ils nous annoncent qu'il sont sur la plage d'Olón car le président du pays, Rafarel Correa, est en route. Il changera d'héliotère sous nos yeux!!!
Nous attendons patiemment avec toute la population d'Olòn (sous les regards des militaires).
Quleques 30 minutes plus tard. Sous nos yeux exités, le président du pays arrive et est happé par une petite foule endiablée!!! Nous le voyons, le prenons en photo et le touchons presque!!
Les militaires n'arrivent pas à retenir la foule!
Le président quitte rapidement le terrain et, c'est sous les clins d'oeils de nos amis les militaires que nous retournons lentement chez nous: Incrédules!
Pour un banal après-midi nuageux et frisquet : on peut dire que c'était vraiment n'importe quoi!

jeudi 1 juillet 2010

N'importe quoi !

Le dernier mois passé en Équateur nous a souvent vu pousser la maxime suivante : Mon Dieu que c'est n'importe quoi!!!

L'Équateur, c'est souvent n'importe quoi parce que...

Un autobus en double un autre ,malgré la ligne double, malgré la limite de vitesse, malgré la proximité des falaises, les courbes et les voitures qui viennent en sens invers. N'importe quoi!

La fille de la poste qui nous fait poiroté 1 heure de temps parce qu'elle a décidé qu'elle classait ses crayons par ordre de couleurs, qu'elle se remaquillait et qu'elle servait ses clients masculins avant nous parce qu'ils sont plus intéressants! Résultat: Nous finissons par donner à norte hotel le sleeping bag que l'on voulait rencvoyer chez nous. N'importe quoi!

Quand le gars de l'hotel décide qu'il nous fait visiter la chambre d'une pièce et demi en s'accotant "sensuellement" sur la comode pour nous faire visionner les 70 chaînes de la télévision en semblant attendre qu'on lui saute dessus d'un momment à l'autre. C'est n'importe quoi! (Il fut déçut)

Quand des venderus itinérants montent dans les bus pour faire des discours interminables sur leurs produits totalement inutiles. En nous interpelant avec des termes comme "amis", "camarades" et "compagnons" , il arrivent à vendre à leur auditoire minimum 1, maximum 3 items pour un gros 25 minutes de propagande effrenée. N'importe quoi!

Quand au marché on voit le prix d'un machette affiché à 20$ et que notre bon ami Armino en obtient 2 pour 25 ! N'importe quoi!

Losrque nous nous rendons à l'école primaire pour donner des cours d'anglais et que les profs de l'école quittent dans une boîte de pick-up pour aller prendre un bon café en ville, nous laissant seuls avec les enfatns! N'importe quoi.

Quand les premières pages des journaux sérieux sont recouvertes d'images de jeunes filles plantureuses presque nues (sans aucune raison apparente) et que chaque fois qu'un article parle d'un accident mortel une photo du cadavre accompagne l'article, c'est n'importe quoi!

Quand les gens à qui nous demandons norte chemin nous répondent n'importe quoi, parce qu'il ne connaissent pas l'endroit où nous voulons aller.... c'est n'importe quoi!

Quand, sur le bord de la rue, des kiosques improvisés nous offrent des drinks triple dose, nous font goûter à toutes les alcools et nous donnent les fonds de bouteilles pour rehausser nos verres déjà trop fort et tout cela pour seulement 2$!!!

Lorsque deux des dernières lois émisent par le gouvernement stipulent que :
1- Les automibiles doivent maintenant être équipées d'une plaque d'immatriculation, ce qui était facultatif l'an dernier encore. Maintenant, plusieurs s'improvisent artistes et peinture des plaques sur le dernière de leur voiture!
2- La vente d'alcool est interdite le dimanche, mais tous les bars de la côte s'entendent pout dire que la lois ne s'applique que s'ils se font prendre! N'importe quoi!

En fait, l'Amérique latine c'est surtout n'importe quoi parce que tout les gens nous rencontrons nous saluent comme si nous étions des bons amis et prennent soins de nous, étrangères que nous sommes, de la même manière qu'un parent prend soins de son enfant!!! Vraiment, c'est n'importe quoi!

Andréa y Camilita