dimanche 17 octobre 2010

Patates...



Cusco est vraiment une ville touristique.

Dans les rues en pierres de cette ancienne capitale Inca, nous croisons autant de toursites que de locaux...
La présence d'autant d'étrangers donne une saveur différente a la ville. Les cafés, restaurants et bars servent de la nourriture étrangère, de l'alcool de partout dans le monde et font jouer de la musique "occidentale".


Des sacs souvenir en vente aux marché de Cusco

Avec notre ami Julio, péruvien de Lima, nous avons décidé de sortir un peu des sentiers battues pour découvrir la vie plus rurale dans les alentoures de Cusco!
Nous sommes parite faire un trek de trois jours dans le parque de las papas... le parc des patates! En fait le parc de la patate, c'est une petite région dans les montagnes entourant Cusco. Plusieurs petits villages cultivent la patates et vivent de facon très traditionnel. Nous avons donc commencé notre ascension a partir d pisc. En suivant une route qui montaint dans les montagne, nous avons marché pendant une heure et demi. Voyant que le chemin était plus long que prévue, nous nous sommes payé le luxe de prendre un taxi qui nous a déposé devant le village de Cuyo Grande. De là, nous avos marché un autre deux heures.... La vues était magnifique.



En chemin, nous croisons des mamachas (femmes quechuas). Elles nous saluent en riant. Notre présence ici les fait rire! Elle viennent nous parler.... en quechuas. No entiendo ni mierda! Peu importe! Un salut de la main et un sourire sont suffisant pour se comprendre. Un femme nous offre même de partager sa collation; grains de maïs crues que l'on appel ici mote. Délicieux!

POur diner, nous arrètons chez une dame que Julio a déjà rencontrer lors de sa dernière visite. Elle parle un peu espagnole, mais les enfants nous baragouine en quechuas! Nous lui demandons, gênés, si elle peut nous faire un soupe et elle répond que ca lui ferait un immense paisir! Comme il n'y a pas de restaurant n'y d'épicerie, on doit manger chez les gens! Miam! Soupe de patate acompagnée apr des patates bouillies!



Nous continuons notre chemin jusqu'au village de Paruparu. Nous dormons chez César, 25 ans, 4,5 pieds! Il fait un froid de canard! on gêle! Il nous prépare un feu et une soupe de patates pour le souper! on se couche tôt, l'inexistence de l'électricité oblige!

Le lendemain, nous partons pour un autre village. Sur notre route, trois lacs nous offrent des prises de vues époustouflantes! L'altitude nous coupe la respiration et fait battre la chamade a notre coeur, mais la vue en vaux vraiment la peine! D'autant plus que les montagnes sont parsemées de mamachas qui font brouter leur troupaux de moutons ou d'alpacas!
Ces femmes partent tout les jours aux petites heures, montent dans les montanges et regardent brouter les animaux. Elle clutivent parfois la terre. Sinon, elles s'assoient tranquillement et machent des feuilles de cocas pour contrer le froid. Elle ont des habits multicolors, au moins 4 jupes chacunes et des chapeaux dignes de grands bals médiévaux! Elle sont tellement belle!



Qu'est-ce qu'une vie faites de choses si simple et de conditions de vie si peu confortable! Elle sont souriante, heureuse : ca se voit au premier coup d'oeil. Pourtant, elle travaillent tous les jours, très fort et pour pas grand chose... sinon les quelques sous que raportera la viande des moutons! Elle nous donnent une belle lecon de vie.



Il n'y a rien que les gens de la montagne ne savent pas faire! Ils construisent leurs maisons avec des briques de pailles et de terre, ils cultivent, cuisinent, chassent, tissent, font de la politique, sont impliqués dans leur communauté, élèvent des enfants à la pelté et sont jovial et chaleureux par dessus le marché!


Qu'elle différence nous avons pu décourvir entre Cusco et Paruparu! Incroyable que deux mondes si différents se cotoient de si prochent sans se mélanger le moins du monde! Si le tourisme arrive un jour à Paruparu, ce qui risque formtement d'arriver bientôt, j'espère qu'il sera assez responsable pour ne pas détruire l'ambience si chaleureuse et authentique du parque de las papas!


Nous avonspartager une chicha dans les montanges ; bière de maïs faite maison... servie chaude!

2 commentaires:

  1. Est-ce que Camille M-E a aimé la bière?
    Bonne idée de sortir de la ville. Sans tes commentaires, je n'aurais pas pensé qu'on puisse être heureux dans un bled perdu comme ça, mais encore une fois, avec le regard humain que tu portes, on entend les femmes rire et on voit les couleurs des jupes au vent.

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  2. chére Camille je suis ému de te lire, quel expérience tu dois vivre. J' aime ta façon de décrire tes impressions. Pour moi tu es au bout du monde et dans un monde tellement différent de nous. Quelle bonne idée de voir comment les gens vivent dans les petits villages. Rapportes-moi de nouvelles recettes comme la soupe aux patates qui m'a semblé très réconfortante. La chicha en Tunisie ne se boit pas elle se fume. Chez nous c'est froid et pluvieux l'hiver approche On t'embrasse Nicole & Jac.

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