mercredi 14 juillet 2010

Pascuales

Nous voici de nouveau dans Guayaquil.
Après d'eprouvantes vacances sur la cote, l'attente vaine pour un soleil pale et timide ainsi que des caprices intestinaux désagréables, nous étions heureuse de nous retrouver dans du déjà-vu.

Pour les trois prochaine semaines, nous travaillerons dans une garderie éducative tenue par des religieuses québ´coises dans un cartier difficile de Guayaquil.

À notre arrivé au terminal de bus, Angela et Robert, que nous ne connaissions pas, nous attendaient avec les bras ouvert, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. Tandis que nous roulions avec eux dans Guayaquil, un sentiment, une émotion nous prends au ventre à peu près en même temps; de retour chez nous! Étrange comme cette ville bruyante et poussiéreuse nous semble en ce moment familière et hospitalière. Nous connaissons des rues, quelques commerces, des viages aussi.

Nous sommes ensuite allée rencontrer les soeurs ; 2 saintes comme il ne s'en fait plus. Un tirage au sort m'envoie chez la famille d'Angela et Andréann chez Zoila.

Ma nouvelle famille est plus qu'extraordinaire! S'il y a des gens avec qui on se sent tout de suite à l'aise, ils en font parties. Souriants, moqueurs, blagueurs, ouverts d'esprit et éveillés. Malheureusement, toutes les familles ici ne sont pas aussi belles. Chaque matin, des cris d'enfants et des "claques" montent de chez les voisins et viennent agresser mes cordes sensibles.

Ma mama Betita prend très au sérieux toutes mes questions et a déjà entrepris mon apprentissage culinaire et musical. Son Époux est le comique du cartier, mais un dentier trop grand m'empêche d'apprécier ses blagues à leurs meilleurs. Monica, avocate a 27 ans, a déjà participer a mon intégration latino au moyen d'une manucure et d'une pédicure. Dès le premier soir, Angela, Choclo et Monica nous ont sortis dans Guayaquil. Dimanche, le famille élargie et les voisins sont venus se présenter. Les voisines ont demander a voir des photos de canadiens via facebook. Danick et Maxime, mes cousins, ont fait grande impression!

Étrange que le simple fait de retrouver une ambiance familiale comme la mienne me redonne des ailes!

Pascuales: Pascuales n'est pas un bidon-ville à proprement parler. On peut dire que c'est plutôt une banlieue difficile. Des bidons-villes se sont développés à l'intérieur de Pascuales. Ainsi, il y a des coins plus riches dans pascuales autant que des coins beaucoup plus pauvres. Comme nous sommes sous la responsabilité des Soeurs de la miséricordes, elles nous ont placées dans des familles qu'elles connaissaient bien qui vivent dans les coins plus aisés de Pascuales. Attention! Les coins plus aisés ne sont riches en rien. La richesse ici c'est de pouvoir manger trois fois par jours, avoir un toit, parfois des fenêtrse, une rue semi-pavée et qui sait, peut-être même un travail.... Par exemple, les enfatns de la garderie vienent de familles pauvres de Pascuales. Les parents sont presque uniquement des mères mono-parentales qui travaillenent à l'exrérieur de Pascuales. Parfois, la seules nourriture que les enfants mangent dans la journée est celle servit par les animatrices de la garderie: deux collation et un dîner.

Aussi, certains ce demandent comment se fait-il qu'une avocate vive dans un cartier si peu aisé! 2 raisons majeures. Premièrement, le salaire d'une avocate ne permet pas de payer une maison, un logement,ce qu'il fait pour vivre seule. Deuxièmement, il est impensable pour une femme seule de quitter la maison de ses parents si ce n'est pas pour vivre avec un mari, un amoureux sérieux ou un cousin. Comme on nous l'a expliqué, ici les femmes sont à charge toutes leurs vie. Sous la charge de leurs parents et ensuite de leurs maris ou de leurs frères.

Imaginez la réaction des gens quand ils aprennent que deux jeunnes filles non-mariées de 19 ans voyagent seules aussi loins de leurs parents! On peut dire que cela sucite beaucoup de questionnements, d'échanges et de discussions!

6 commentaires:

  1. Problèmes intestinaux? Est-ce la viande de qualité et les boyaux qui te donnaient des soucis?:)

    Je pensais que Pascuales était un bidonville. Comment ça se fait qu'une avocate habite un bidonville?

    RépondreEffacer
  2. Bonjour Camille,
    C'est captivant de te lire. Tu nous fais entrer dans des émotions, des sentiments et des réalités inconnues. Les points de repère (extérieurs) ne sont plus les mêmes mais tu en as de solides en de toi! Les vois-tu?
    Je t'embrasse fort
    Nathalie

    RépondreEffacer
  3. Bonjour Camille, on lit tes blogues et on pense à toi. Diane et Robert

    RépondreEffacer
  4. Salut la belle Camille,
    on est toujours avec toi... on te suit de loin et tes mots mettent des images bien colorees dans nos tetes...
    Bisous et bonne nuit

    RépondreEffacer
  5. De retour d'un voyage pas mal moins exotique (Paris, pour le boulot), je retrouve le fil de ton blogue. Toujours aussi captivant. C'est bien que votre parcours de vie viennent troubler les stéréotypes des uns et des autres. Le sexisme fait encore pas mal de ravage dans la majorité de l'humanité!

    RépondreEffacer
  6. Chère Camille, Nous te suivons toujours avec beaucoup d intéret Te lire nous fait connaitre un côté de toi que nous ne connaissions pas. Ta facon d,écrire nous épate, nous démontre ton côté positif, une joie de vivre, et beaucoup d,amour. On t'embrasse fort, très fort ma belle chouette.

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

    RépondreEffacer